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Réveille le phoque qui sommeille en toi

Nous, les phoques, naissons sur terre. Et pourtant, nous savons déjà nager. C’est indispensable, car après tout, la marée monte et descend deux fois par jour.

Le défi: passer du lait au poisson

À la naissance, notre couche de lard est encore très fine. Dans l’eau, nous refroidissons vite. C’est pourquoi nos mères nous laissent sur des bancs de sable chauds ou des rochers exposés au soleil. Plusieurs fois par jour, elles passent nous voir afin que nous puissions boire leur délicieux lait très riche en graisse. Grâce à lui, nous sommes vite suffisamment grands et gras pour partir nous-mêmes à la chasse. Mais qui abandonnerait une vie aussi agréable de son plein gré?

Mon astuce: un délaissement sous le signe de l’amour

Dès que nous avons atteint un poids suffisant pour nous défendre dans la vie, les visites de nos mères s’espacent. Jusqu’à ce qu’un jour, elles ne viennent plus du tout. C’est dur, mais nécessaire. Sinon, nous ne serions jamais autonomes. Tôt au tard, nous cessons de les appeler, nous osons nous aventurer en eaux profondes et nous plongeons seuls à la recherche de poissons.

Trouve les jeunes

Entre juillet et septembre, tu peux facilement distinguer les jeunes phoques de leurs aînés. Ensuite, c’est déjà plus difficile. Mais en faisant bien attention, tu peux voir que les «ados» sont plus actifs et jouent plus entre eux.

Le savais-tu?

La plupart des autres phoques viennent au monde avec une fourrure de bébé toute douce, mais perméable à l’eau. Heureusement pour moi, j’ai troqué la mienne contre une fourrure étanche alors que j’étais encore dans le ventre de ma mère.

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